In the desperate Kingdom of Love...

*.GARDER LA TETE HAUTE.*

23h : "Aloïs... j'ai besoin de toi [...] "
1h10 : "Elise... j'ai besoin de toi [...] "

On reste soudé. C'est beau l'amitié... petit frère devient grand. Petite soeur devient grande. Heureusement qu'on est là pour se ramasser, le samedi soir. Heureusement qu'on ne s'oublie pas.

*Je suis partie à la troisième demande en mariage de Gabi. Avec Mehdi, je l'ai racompagné chez lui. "Regardes il est bien décoré mon quartier pour Noêl !"."C'est des lampadaires, mehdi...".
Même pas un petit verre pour me remonter le morale? Tant pis. 2h30 : je rentre chez moi. Une cloppe, un pastis. Si j'allais chez Guillaume...*

4h15 : retour de chez Guillaume.
6h11 : Manon.
8h13 : re Alois.
9h12 : escuses de Gabi.
9h21 : Lola, "ca tient toujours pour cet aprem'".

Je vous aimes tous, vraiment. Mais... j'ai besoin de sommeil.... vraiment besoin de sommeil. Et dire que je ne voulais pas sortir pour me reposer.... c'est plutôt réussi...

[Se réveille doucement au son de Bob Dylan "I want You".
So tired.]

Une semaine. J'étais débarassée jusque là. Une semaine d'insomnie. Du coup il me vient des idées bizarres. Genre : reprendre mon skyblog. Pourquoi l'avoir abandonné? ma version change chaques fois qu'on me pose la question. Aujourd'hui la réponse serait : "pour mieux le retrouver". Je ne peux pas luter contre ça, pour moi : chaques chose est ou comporte un symbole. Alors pour ceux que ça interresserait : Life on Mars.
On s'y attache à ces petites bêtes là... Au début c'est pour passer le temps, ou faire comme tout le monde. C'est pour parler de soi, et de ceux qu'on aime. Et puis ça devient une necessité. On se découvre peu à peu des côtés mal sain : voyeurisme et/ou exibissionisme.
9 mois. Ca fait frissoner non ?  Ca me crève. J'ai froid. J'ai plus faim.
J'ai vu couler dans la rivière une vie PLUS ordinaire. Une vie plus ordinaire...
Les dédales où je me perds... Confort.
Mais tout de même je me demandes si...

trouverais-tu cruel
que le doigt sur la bouche
je t'emmène, hors des villes
en un fort, une presqu'île
oublier nos duels
nos escarmouches
nos peurs imbéciles....

Un type vraiment pas con (dont je n'ai pas retenu le nom) a dit : Les amis ne pardonnent pas, ils comprennent.
On se comprend les filles.... vous m'avez manqué depuis... jeudi :P

Le souvenir d'un après midi au musée des Beaux Arts, avec mes Fresh.
Des pommes, des pleurs, des rires, du café et puis...
Un voeux, comme ça.
A une pièce jetée dans une fontaine.
A un corbeau mort flottant au dessus de ma pièce.
A un voeux balancé dans l'eau glaciale.
A un trognon envoyé rageusement vers l'autre bout du parc.
A la statut d'un crétin.
Au souvenir d'un autre crétin.
Un voeux voué à l'echec...
... qui c'est réalisé.
Et qui l'eu cru? c'est en écoutant Edouard me parler de JD, cet après midi, au Rabelais, que j'ai compris.
Mon voeux.
Mon voeux que j'avais presque oublié.
C'est réalisé, il y a de cela quelques semaines...
Sauvée. Libérée. J'ai gagné...

Lili,take another walk out of your fake world
please put all the drugs out of your hand
you'll see that you can breath without not back up
some much stuff you got to understand

for every step in any walk
any town of any thaught
i'll be your guide

for every street of any scene
any place you've never been
i'll be your guide

lili,you know there's still a place for people like us
the same blood runs in every hand
you see its not the wings that makes the angel
just have to move the bats out of your head

for every step in any walk
any town of any thaught
i'll be your guide

for every street of any scene
any place you've never been
i'll be your guide

lili,easy as a kiss we'll find an answer
put all your fears back in the shade
don't become a ghost without no colour
cause you're the best paint life ever made...

[photo: je vais bien ne t'en fais pas.
paroles : U-turn Lili/ Aaron.]

Je voudrais dire quelques mots sur elle. Cette petite boule d'émotions, ma petite Amélie Poulain. La fraicheur, la douceur et la discrétion personifiée. Elsa : Madone hors norme. On en vient à regretter ces matins où elle apparait maquillée dans l'encadrement de la porte. Elle est réservée. Elle est belle. Le vent dans ses cheveux, ses joues rouges, son sourire lorsque se dessinent au loin les cheveux de Louis. On se comprend, quelque part. Ca change, c'est vrai. Mais on est bien là où on est. On est plus libre, on a moins peur du "qu'en dira-t-on". Il y a un pas entre hier et aujourd'hui. Fières de l'avoir fait. J'aime sa spontanéité, quand elle se jette dans mes bras, presque par hasard, dans un excès d'amitié. J'aime quand elle se pelotonne contre Anthony, sous un grand parapluie rouge et qu'elle me glisse à l'oreille " IL ne pleut jamais quand on écoute les Strokes". N'empèches que je suis trempée.
On oublie les vieilles habitudes, on se détend.
A la croisée de Carnot et St Jo' : Montchapet, le nouveau havre de paix.
Comment ça "on n'ets pas conditionnés pas notre passé scolaire" ? aahahahaha!
Allé, je sais de quoi je parles....

au premier plan : Chichoune, au deuxième: chaton (la fameuse) et tout derrière, sous le parapluie: la jolie Camélia.

... moi et Justine sommes fan de cette pub. Il parait...

Nous avons marché le long des sentiers.
Parmi nous, certains sont tombés
Et tous les autres que deviennent-ils ?
Nous sommes prisonniers de l'inutile.

Derrière nous, campagnes et villages
Ensevelis sous le lierre sauvage
Ou seul un chien peut-être vit tranquille.
Nous sommes prisonniers de l'inutile.

Nous sommes prisonniers des liens qui nous attachent
Et nous souffrons. Dans notre cœur, comme une tache,
Quelque chose qui grandit et qui se cache.
Nous sommes prisonniers des liens qui nous attachent.

Quelques croix sont plantées sur le chemin
Que les bourreaux nous montrent de la main,
Disant : "De l'autre monde, que reste-il ?"
Nous sommes prisonniers de l'inutile.

Au-delà de nous, dans le ciel de plomb,
Y a-t-il un Dieu, quelqu'un nous l'appelons ?
Nous oublier, comment le peut-il ?
Nous sommes prisonniers de l'inutile.

" Allo Guillaume...
- Oui ma Zouz.
- Ecoutes moi, est-ce que... je.. tu...
- Oui, je suis seul, je t'attends. Et ravales moi ces larmes.
- Comment tu sais que..
- Chuut, je t'attends..."

Je vois les cheveux de mes proches se dresser. Ceux qui ont vus mes côtes tout du moins. Oui, Guillaume. Tant pis pour ma gueulle. Je sais que vous comprendrez. C'est vital. C'est tout. Désolée... je renoue avec mes premières amoures.

...de Calme...
part retrouver la paix intérieur dans d'autres contrées (Nancy :P)

Low, je pense à toi tu sais, souvent je me surprends à rêver que... nous partons loin sans nous retourner, loin des autres, loin des usures, loin des conflits...main dans la main... bonne chance pour ce soir.