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In the desperate Kingdom of Love...
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3 septembre 2006

J-1_ Y'a un nain dans le kayak

Alors. Oui, je stresse. Plus si envi que ça de recomencer encore quelques chose quelques part. Plus si envi que ça de devoir une fois de plus m'intégrer et m'interesser aux autres. Envi de voir du monde, certe. Mais pas comme ça. Trois bahuts en 1 an, ça commence à bien faire. Et nan, les cours, ça me fait pas plus peur que ça.

Sinon, bonne nouvelle, j'ai enfin compris ce qui m'arrivait. Vous n'allez pas y croire tellement c'est con. Un simple, bête et connard de premier chagrin d'amour. "C'est presque décevant venant de toi, garance" [Pete]. Du coup, ça va mieux. Pas du genre à me laisser distraire par ce genre de contemplation. Tout le monde il est triste, tout le monde il est malheureux, c'est cool, en fait je m'en fout. Mais si j'en suis arrivée là, c'est grâce à David. On a pas mal parlé, hier aprem'. Pas mal parlé de ce putain de truc, cette sale impression d'avoir perdu quelques chose, d'avoir tellement donné et d'être au final tellement déçu. Après ça, plus envi de donner. Plus envi de s'investir, d'y croire. Pas pour autant qu'on compte rester célibataire le restant de nos jours. Juste envi de quelqun qui s'occupe de réparer nos blessures, et qui nous redonne confiance en nous. Je crois avoir trouver cette personne. Tombé à pic après des mois d'absence, Johan refait son aparition. Pas besoin de tout lui expliquer à lui, il me connait assé bien pour comprendre. Et en quelques mots, il me réconcili avec le reste du monde. *Tu n'aura pas à m'en vouloir, je ne mettrais pas d'eau dans ton vin, dans tes yeux... je n'oublierais pas tes voeux, dans les cales de mon égo; je ne les briserais sur les lames de mes bateaux.* Ouf...
J'ai mal.
Je me souvenais, de cette photo, j'ai voulu vérifier, juste pour être sûre, juste comme ça. J'avais raison, ses yeux, ils brillaient. Merde, ils brillaient ses putains d'yeux. *No podra olvidar*. Alors Ok, c'est pas grave, on fera avec. Avec ces yeux qui brillent, avec les mots de Johan, avec la tête qui me tourne, avec le bleu sur mon épaule, avec la vie qui reste devant moi. Avec tout ces trucs qu'il vaut mieux garder pour soit, mais ouais, j'ai pas envi, tant pis, c'est mieux comme ça. Penser à plus tard, à demain, à la rentré, à Lola, l'après midi, quelques part, à mon inscription au Théâtre ('veut mon Patoche), à ma carte de bus, et à la moindre petite connerie qui pourra complèter cette putain de journée qui s'annonce. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que ça passe, jusqu'à ce qu'il y ai d'autres yeux, d'autres mots, d'autres n'importes quoi. Prendre quelques bonnes résolutions, s'y tenir, essayer en tous cas. Ne plus revoir Guillaume, se laisser engloutir par le travail, écrire à Pete régulièrement, voir ma cousine. Ma putain de cousine, à quoi elle sert sinon à m'emmerder profondément chaques fois que je la croise? Alors moi j'inverse le truc, je veux que se soit mon amie. Ces yeux, merde, ces yeux, et ce putain de sourire sur ces lèvres, trois quart gauche. Le lindor, je me souviens du lindor, et du blanc aussi. Il y avait du truffé et du caramel, avec des noisettes. Mon haut vert, avec les dessins simpa dessus et le col échancré. Ne pas y pensé. Oui, je sais, on l'avait acheté ensemble, et alors? qu'est ce que ça change? Tout. Désespérément tout. Je veux une bierre.

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