Ouais, ouais, je sais ce que c'est : moi non plus

Ouais, ouais, je sais ce que c'est : moi non plus je suis pas "waiting for love" mais en moins sage, en plus excessif quelques part. J'entre toujours par hazard chez les gens , je reste jamais bien longtemps. Le serveur me jette des vieux regards genre "kiss me I'm a prince", j'avale mon Twist vitesse grand V, enfile mon manteau et grimpe sur mon beau cheval blanc. Oui c'est moi le prince charmant dans l'histoire, celui qui n'y croit plus et qui finira bien par tomber sur une princesse. Pas une de ces pétasses, une vraie, une femme, quelqun de fort. Exit les sexfriends et autres conneries je me lance à la recherche d'une freshgirl rien que pour moi. Exit les "sous-vêtement non identifier et relands de vodka". ( ; ) ). Genre on est jeune, on est libre, on s'amuse, on déconne, ça finit jamais trop mal. Sauf quand ça finit mal. C'est un peu comme l'espèce de malabar qui sert de videur au Colors. J'en vient à me demander si ça paye bien. Comment fait-il pour me trainer là-bas... je suis si loin de tout ça. La jeunesse dorée dijonnaise qui affiche la total popatitude et bouge sur des trucs décidements pourris. J'ai besoin d'y retourner pour m'en rapeler. C'est quand je retrouves la chaleur et la saleté des Tanneries, que je me sens bien. Que je me sens vivre et éxister. C'est quand je passes du temps avec les femmes de ma vie. C'est quand la musique est trop forte, les gens trop serrés, l'air trop lourd et les odeurs insupportables. C'est quand je crèves que je me sens vivre.

'Parait qu'on a pas b'soin d'maison quand on a l'horizon.