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In the desperate Kingdom of Love...
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17 octobre 2006

Reviens vite...

Je déteste les gares. Les quais. Les wagons. Les voix féminines. Je détestes voir les gens partir. Passage (un peu trop) coup de vent sur Dijon. Je déteste ces trains qui emportent toujours ceux que j'aime. Il était si triste, Pete. Il a embrassé sa main, puis il l'a applati sur la vitre. Il est partit si vite. Je savais qu'il reviendrait, je ne pensais pas si vite. J'ai fais comme lui. Les larmes coulaient malgré moi sur mes joues. Je hais cette voix, je hais ce sifflet et l'espèce de képi du type. Si vite... qu'on me paie en fesse. Qu'on me dresse des déesses. Ils étaient si beaux ses yeux. Petit pédé. Ca fait drôle la province, hein! Allé casse toi... retournes gambader à paname. Je détestes les trains.

Un type se pose à côté de moi. Mes yeux sont clos, la musique me coupe du reste du monde. Seulement, cette odeur... J'ouvres doucement les yeux, je sens le regard pesant du type. Deux choses : soit je le connais, soit il a un problème psychologique. Sa tête se tourne très éxactement toutes les 25 secondes vers moi. Laches moi... "pardon, oui, je descends là." *au revoir!* cool... Je me retournes pour voir le bus partir, alumes machinalement ma cloppe. Le type du siège d'à côté saute du bus. Mes yeux suivent distraitement la trajectoire du 6 direction Motte Giron. Je déteste les transports en commun. Le type c'est planté devant moi. Merde, il va pas me lacher celui-là... "Il y a un problème?" *SALOPEEEE!!!* je me suis prise une tarte. Ca faisait un bout de temps. On réagit comment dans ces cas là? je me le demandes encore. Soit le type sort tout droit du pari, soit il a un problème psychologique. Oui, il a un problème. J'ai gueulé. Je gueule souvent dans ces moments là. Je ne sais pas si j'ai bien fait de voir Pete. Il va me manqué maintenant. Il c'est enfuie en courrant. Le type. Merde, qu'est-ce qu'ils ont tous aujourd'hui. Je déteste les trains. Je déteste les trains passés qui m'ont volés mon ange, qui ont emportés Géraldine et les autres. Je déteste les trains futures qui me voleront Aloïs et ceux qui emporteront Johan...

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